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mercredi 26 mai 2010
Consomilk : Entrevue avec l'auteur
Dans le cadre de mon travail avec Kyowa Québec, j'ai récemment fait une entrevue avec le jeune auteur de la BD Consomilk, Olivier Bisson. Il m'a parlé de ses premiers projets ainsi que de ses plans pour l'avenir. Il m'a aussi expliqué comment il a utilisé les personnages d'animaux à contre-sens de ce qu'on voit habituellement dans les livres destinés au jeune public, un peu comme le font les fables.
L'entrevue a été publiée sur le site de Kyowa en deux parties: Première partie, Deuxième partie. La bande-dessiné Consomilk sera bientôt disponible dans certaines librairies ainsi qu'au kiosque de Kyowa à Otakuthon.
mercredi 14 avril 2010
Retour sur le Festival de BD Francophones de Québec
Bon. Maintenant que j'ai un beau blogue tout neuf et tout beau, faudrait recommencer à écrire dedans, non? Après tout, un blogue, c'est supposé être des mots et pas juste de l'emballage en CSS. Mais juste par curiosité, qu'est-ce que vous pensez du nouveau design orange, brun et.... roux? Est-ce que vous avez des problèmes à l'afficher? Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous.
* * *
En fin de semaine passée, j'étais au Salon du livre de Québec, et plus précisément au Festival de BD Francophone de Québec (FBDFQ). J'y allais pour aider Kyowa Québec à faire leurs présentations et tenir le kiosque des ventes de leur livres. Pour Kyowa, ce fut un grand succès. Il y avait beaucoup de public à leur atelier et leur conférence. Et ils ont vendu le double de livres que ce dont ils avaient prévu.
Moi aussi, je donnais une conférence. Josiane m'avait demandé si je voulais animer un atelier et j'ai dit que je voulais plutôt donner une conférence sur les webcomics. Je suis quand même un gros lecteur de webcomics et je suis pas pire en analyse alors j'avais des trucs intéressants à raconter.
J'ai quand même beaucoup travaillé sur ma conférence. J'ai réfléchi beaucoup à mon sujet dans mes longs voyages en transport en commun, pris plein de notes et finalement pondu un beau document visuel avec Keynote. Tout était en place pour faire une belle présentation, sérieuse et profondes, avec des idées intéressantes à communiquer. Le problème? J'ai mal pris en considération mon public. Ma conférence visait un public de bédéistes, d'auteurs de webcomics ou simplement de lecteur de BD. Des gens qui aurait été intéressés à en apprendre d'avantage sur le médium. Le problème, c'est que mon public n'avait jamais lu de webcomic. Le problème, c'est que mon public avait en moyenne 10 ans! C'était tous des enfants et leur mères. Oups!
Étrangement, ils sont presque tous restés tout au long de ma présentation, qui a quand même durée une demie-heure. J'imagine que ce n'était pas si plate que ça pour eux, sinon ils seraient partis. Peut-être être qu'ils restaient juste parce que j'avais l'air d'un clown. Mais j'ai quand même l'impression de ne pas avoir été très bon conférencier. J'aurais dû me préparer d'avantage. J'avais l'impression de juste lire mes diapos. C'est mal de faire ça! Très mal!
Évidemment, le fait que j'étais hyper fatigué pendant ma présentation n'a pas aidé. Si j'avais été plus en forme, j'aurais été meilleur pour improviser et adapter mon contenu pour un public plus jeune. Sauf que j'avais dû me lever à 4h du matin pour pouvoir embarquer avec la gang de Kyowa pour monter à Québec. L'année prochaine, on devrait peut-être payer une nuit à l'hôtel le vendredi soir pour ne pas devoir monter le samedi matin tôt.
Malgré tout, je reste positif et je me dis que ce que j'ai préparé pourra toujours servir à un autre moment. Je risque de faire un article de blogue pour vous faire part de mes réflexions.
C'était, je crois, la première fois où j'allais à un salon du livre. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. C'était très très familial. Il y avait plein d'enfants et de familles. La présentation des kiosques des maisons d'éditions beaucoup plus soignée qu'à des conventions comme Otakuthon où tout semble être garoché. Ils avaient même du tapis moelleux par terre. Même si le prix d'entrée était très petit (3$ je pense?), la qualité du salon était élevée. J'imagine que le fait que le salon du livre attire beaucoup plus de visiteurs, et donc que les kiosques des maisons d'éditions génèrent plus de ventes, y est pour quelque chose.
* * *
En fin de semaine passée, j'étais au Salon du livre de Québec, et plus précisément au Festival de BD Francophone de Québec (FBDFQ). J'y allais pour aider Kyowa Québec à faire leurs présentations et tenir le kiosque des ventes de leur livres. Pour Kyowa, ce fut un grand succès. Il y avait beaucoup de public à leur atelier et leur conférence. Et ils ont vendu le double de livres que ce dont ils avaient prévu.
Moi aussi, je donnais une conférence. Josiane m'avait demandé si je voulais animer un atelier et j'ai dit que je voulais plutôt donner une conférence sur les webcomics. Je suis quand même un gros lecteur de webcomics et je suis pas pire en analyse alors j'avais des trucs intéressants à raconter.
J'ai quand même beaucoup travaillé sur ma conférence. J'ai réfléchi beaucoup à mon sujet dans mes longs voyages en transport en commun, pris plein de notes et finalement pondu un beau document visuel avec Keynote. Tout était en place pour faire une belle présentation, sérieuse et profondes, avec des idées intéressantes à communiquer. Le problème? J'ai mal pris en considération mon public. Ma conférence visait un public de bédéistes, d'auteurs de webcomics ou simplement de lecteur de BD. Des gens qui aurait été intéressés à en apprendre d'avantage sur le médium. Le problème, c'est que mon public n'avait jamais lu de webcomic. Le problème, c'est que mon public avait en moyenne 10 ans! C'était tous des enfants et leur mères. Oups!
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J'avais mis une cravate pour avoir l'air sérieux (blague). |
Étrangement, ils sont presque tous restés tout au long de ma présentation, qui a quand même durée une demie-heure. J'imagine que ce n'était pas si plate que ça pour eux, sinon ils seraient partis. Peut-être être qu'ils restaient juste parce que j'avais l'air d'un clown. Mais j'ai quand même l'impression de ne pas avoir été très bon conférencier. J'aurais dû me préparer d'avantage. J'avais l'impression de juste lire mes diapos. C'est mal de faire ça! Très mal!
Évidemment, le fait que j'étais hyper fatigué pendant ma présentation n'a pas aidé. Si j'avais été plus en forme, j'aurais été meilleur pour improviser et adapter mon contenu pour un public plus jeune. Sauf que j'avais dû me lever à 4h du matin pour pouvoir embarquer avec la gang de Kyowa pour monter à Québec. L'année prochaine, on devrait peut-être payer une nuit à l'hôtel le vendredi soir pour ne pas devoir monter le samedi matin tôt.
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Hyper fatigué, j'ai essayé de faire une sieste dans l'après-midi. Mais Sugu arrêtait pas de me déranger, notamment pour prendre cette photo. |
Malgré tout, je reste positif et je me dis que ce que j'ai préparé pourra toujours servir à un autre moment. Je risque de faire un article de blogue pour vous faire part de mes réflexions.
C'était, je crois, la première fois où j'allais à un salon du livre. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. C'était très très familial. Il y avait plein d'enfants et de familles. La présentation des kiosques des maisons d'éditions beaucoup plus soignée qu'à des conventions comme Otakuthon où tout semble être garoché. Ils avaient même du tapis moelleux par terre. Même si le prix d'entrée était très petit (3$ je pense?), la qualité du salon était élevée. J'imagine que le fait que le salon du livre attire beaucoup plus de visiteurs, et donc que les kiosques des maisons d'éditions génèrent plus de ventes, y est pour quelque chose.
mercredi 20 janvier 2010
Faire la promo d'un jeu indie pour les nuls

Sérieux, on devrait leur faire lire ça: The Idiot's Guide to Marketing Your Indie Game. C'est un guide de base mais quand même brillant, avec toutes les étapes pour faire de la promotion d'un jeu quand il ne reste plus une cenne au budget.
Et sérieux, je lis ça et je me dis que ça ne s'applique pas uniquement aux jeux indépendants. Je pense aux courriels qu'on reçoit de gens qui veulent faire publier leur BD chez Kyowa Québec, et sérieux, ils auraient avantage à lire ce guide!
mercredi 29 juillet 2009
Fini d'écrire le chapitre 1 de Sérieusement Loin en BD
Hier matin, j'ai terminé d'écrire le chapitre 1 de Sérieusement Loin en BD. Je l'ai écrit sur un coup de tête, même si je ne feelais pas pour ça. En fait, j'étais maussade et j'aurais préféré allé me recoucher. Mais je me suis forcé à m'assoir et au moins relire ce que j'avais d'écrit jusqu'à maintenant. Et juste le fait de relire m'a remis dans le bon mood. J'étais prêt à écrire la fin.
Et bordel que je l'ai écrit cette fin! C'était grandiose! Je l'ai écrit toute d'une shot, sans prendre le temps de m'arrêter ou de trop réfléchir. J'avais l'inspiration qui me poussait, toutes voiles baissées, le vent dans le dos!
J'aime les histoires qui brisent le 4ème mur. Sérieusement Loin, l'original en flash, faisait un peu de brisage de 4ème mur. Mais dans cet adaptation BD, j'ai poussé le concept encore plus loin. Et la finale, c'est magistral! Je ne fais pas juste le briser, ce 4ème mur, je le démolis à coup de massue et de C4 dignes de Michael Bay!
Et les personnages sont là, à se demander ce qui se passe. Même le narrateur ne sait plus trop quoi faire.
Ainsi donc, le chapitre 1 a été envoyé à Dom-fille, ma dessinatrice sur ce projet. C'est maintenant entre ses mains que repose la BD de Sérieusement Loin. J'espère que ça va bien se passer et que ça va avancer à un bon rythme. Le scénario est bon alors j'aimerais bien pouvoir tenir le résultat en BD un jour dans mes mains. Si tout va bien, le chapitre 1 devrait paraître dans un des Mangues, les recueils de Kyowa Québec.
En en passant, quand je parlais de mes problèmes d'écriture de scénario la dernière fois, c'était en lien avec ce projet. J'imagine que vous allez comprendre ce que je veux dire en lisant le résultat.
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lundi 6 juillet 2009
Réflexion sur l'originalité, le plagiat et le recyclage
Préface:: Récemment, j'ai réfléchis à des trucs à propos de l'art et de ses frontières. Et aussi à propos du plagiat et de l'inspiration. Ça a sorti un peu tout croche mais vous pouvez voir un apperçu de mes réflexions et conversations ci-dessous.

Ça a commencé avec des discussions que j'ai eu avec des amis de Kyowa Québec. Ou plutôt des chicanes... Voyez vous, quand on tente de faire un magazine de BD entièrement original et dépourvu de fan-art, la question du plagiat apparaît rapidement. Jusqu'à quel point est-ce qu'on peut s'inspirer d'une autre oeuvre pour faire une oeuvre originale? Si on prend un dessin de quelqu'un d'autre comme modèle pour observer une pose difficile à dessiner, et que notre dessin final a donc la même pose que le dessin original, est-ce que c'est du plagiat? Est-ce que la pose d'un personnage est copyright? Je ne pense pas. Ça serait un peu tiré par les cheveux. Ça n'aurait pas de sens. En tout cas, selon moi, il y a certains éléments qu'on peut copier sans que ce soit du plagiat.
Josiane est particulièrement parano à l'idée d'accepter un dessin d'un artiste et d'apprendre par la suite que c'est en fait du fan-art ou du plagiat. Et j'avoue que c'est une inquiétude qu'il est bon d'avoir quand on est à la tête d'une maison d'édition. Le plagiat, c'est pas cool! Si on prend une oeuvre de quelqu'un et qu'on la copie sur un t-shirt ou sur un poster pour en vendre plein, là j'avoue que c'est vraiment pas cool. Et c'est pour ça que les lois sur le copyright existent. De même, je ne suis pas particulièrement à l'aise avec l'idée de vendre du fan-art. Parce qu'après tout, c'est de la copie d'une oeuvre déjà existante. On reprend un personnage et une histoire célèbre et on utilise cette popularité pour vendre. Le dessin en tant que tel a beau être original, le personnage et son bagage ne l'est pas. Et prendre l'oeuvre de quelqu'un d'autre pour se faire du cash avec, c'est vraiment moche.
Par contre, si on s'inspire d'une oeuvre pour en faire une autre, je ne vois pas trop le problème. Évidemment, il y a un degré de nuance à respecter. Il y a une différence entre être un artiste médiocre qui s'inspire tellement d'un personnage qu'il en vient à le copier et un artiste qui s'inspire d'un personnage pour en faire un nouveau. Idéalement, quand tu es un artiste, tu veux que ton travail soit original. Si tu fais juste copier, ce n'est plus original et, selon moi, tu perds tes lettres de noblesse. Tu n'es pas un très bon artiste. Une oeuvre doit avoir un aspect de création, de nouveauté. Quand tu fais un bonhomme manga comme il y a eu des centaines de bonhommes manga dans des postures similaires et avec un costume similaire, où est la nouveauté? Même si c'est pas du plagiat ni même du fan art, c'est pas original quand même.
Mais qu'en est-il d'un style? Peut-on parler de copie quand on parle de faire un dessin dans un style déjà existant? Si je fais un dessin dans le style de Naruto, est-ce que c'est du plagiat? Si je dessine dans le style de Picasso, est-ce que c'est du plagiat? Et qu'en est-il des grands courants de peinture? Quand le courant expressionnisme a été "inventé" et qu'il a par la suite été repris par des grands peintre comme Van Gogh, Munch ou Matisse, est-ce que c'était de la copie? Bien sûr que non. Quand tu es un vrai artiste, tu prend un médium et un format déjà existant et tu tente de faire quelque chose de nouveau avec. C'est le point clé je pense : faire du nouveau avec du vieux.
Le problème, c'est qu'avec l'avènement du numérique, tout a changé. On arrive à faire des copies parfaitement identique, sans perte de qualité. Comme quand on copie un fichier de musique, la copie n'est pas moins bonne que l'original : la qualité sonore reste identique. Les artistes des années 80 et 90, lorsque la copie vidéo est arrivée, se sont rendu compte de ce phénomène et ont tenté de faire quelque chose de nouveau, d'original, à partir du principe de la "copie". C'est ce qui a donné les oeuvres du courant post-modernisme, où les artistes font du recyclage de d'autres oeuvres.

Certain vont prendre une oeuvre existante et la modifier. Je pense notamment au gars qui a ajouté une moustache sur une copie de la Joconde. Ou alors, je pense aux artistes qui font des belles images à partir de collage. Ils prennent plein d'images et n'en gardent que certaines parties pour faire une nouvelle image. C'est sûr que dans ce cas, c'est une forme de copie. Mais c'est aussi une oeuvre originale. Même chose pour les films de collage dont j'ai parlé précédemment dans ce blogue. Le réalisateur ramasse des bouts de pellicules trouvés et fait un nouveau film à partir de ça. Quand c'est bien fait, ce type de copie est acceptée et même louangé! Mes profs n'arrêtaient pas de nous parler des films de collage, comme quoi c'était fantastique et innovateur. Et je suis d'accord avec eux. Les films de collages, c'est hot!
L'essentiel, c'est de modifier ce qu'on copie. Si on copie un dessin, on se fait accuser de plagiat. Mais même dans le cas de choses qui ne sont pas vraiment plagiable (je pense par exemple à une idée ou à un scénario), il faut faire attention de ne pas tomber dans le cliché. De la façon dont je vois les choses, c'est deux pièges différents à éviter. On ne peut pas vraiment plagier un scénario mais on peut certainement être cliché si on le fait. On se fait accuser d'avoir créé des personnages qui ne sont que des archétypes de personnages. On se fait accuser que notre histoire ressemble à des histoires classiques sans être originale.
Ça aussi c'est un problème à éviter dans nos publications de Kyowa. Nos artistes ont beau faire des oeuvres originales, avec des personnages originaux et dans des dessins originaux, il n'en reste pas moins que les histoires tombent souvent dans le cliché. Les artistes reprennent les recettes faciles des histoires populaires en manga. Le concept du jeune élu dont tout le monde parle parce qu'il semble être celui qui réalisera des grandes choses. Il y a des millions des films et d'histoires qui reprennent cette recette. La Matrice était un film intéressant à l'époque, même si la recette de l'élu y était répétée pour la millième fois. Même chose pour Harry Potter. C'est un sorcier de qui ont attend de grandes choses. Est-ce que ça empêche la Matrice ou Harry Potter d'être des bonnes histoires? Non, pas nécessairement. Pourquoi alors, si la prémisse de l'histoire est clichée, le film ne l'est pas?
Et bien, comme pour toute chose clichée, il y a une mince ligne. Cette ligne trace la limite entre le cliché et le "bon". D'un côté, l'histoire est captivante. De l'autre, elle est ennuyante. Parfois, des artistes viennent me voir pour me montrer leur scénario et ils me disent: "je sais, mon histoire est clichée". Ce que je leur répond c'est que, dans le fond, toutes les histoires sont clichées. Ce n'est souvent qu'un petit détail qui fait basculer de l'autre côté de la mince ligne frontalière du cliché. Dans Harry Potter, c'était le suspense. C'était cliché mais c'était tellement bien écrit et bien construit qu'on était incapable de lâcher le livre. Dans la Matrice, c'était les scènes d'actions qui étaient originale, en plus de l'idée d'intégré la philosophie et le doute de la vérité.
Mais même ça, on pourrait dire que c'est cliché, non? La philosophie de la Matrice, c'était un remâchage de Descartes, Nietzsche et Platon. Pas très original quand on y pense. Et bien non. C'est triste mais c'est la vérité. C'est impossible d'être entièrement original.
Et ça, c'est un point que je vais vous expliquer dans un autre billet parce que celui-ci commence à être vraiment long! J'espère que c'était quand même un peu clair...
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mardi 22 janvier 2008
narF et la technologie : on se croirait dans un film!
Haïku::
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En fin de semaine, j'étais allé faire un tour au meeting de Kyowa Québec. Rapidement, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas d'internet dans le local. Et comme il fallait aller chercher une fille à St-Loin et qu'on n'avait pas son adresse, il fallait trouver de l'internet et vite.
Là je vais vous demander d'imaginer la scène. Il y avait 3 gars dans un char qui roulait lentement dans les rues de banlieue avoisinantes en essayant de pogner un accès WiFi non-protégé. Un gars qui conduit, un gars sur le laptop et un gars au cellulaire en train de discuter avec le gars qui était à St-Loin en train de chercher la fille. J'étais sur le portable de la blonde de l'autre gars (ça fait beaucoup de gens hein?) en train d'essayer de trouver un log de conversation avec une adresse ou un numéro de téléphone, ainsi qu'une carte de GoogleMap dans l'autre tab pour essayer d'orienter le gars à St-Loin. Tout ça en empruntant l'accès WiFi d'un voisin, à -10 degré celcius dans un char.
Tout ce qui manquait pour faire comme un vrai film de hacker des années 90, c'est un virus informatique et des lunettes de réalité virtuelle, avec une fille de coincé dans le réseau. Totalement cliché!
* * *
Dans un autre ordre d'idée, on a aussi dû passer par le métro de Montréal pour ramasser une autre fille. Mais elle n'arrivait pas. Soudain, un de notre gang a reçu un appel sur son cellulaire. C'était la fille qui nous appelait dire qu'elle nous cherchait.
Sauf qu'elle était juste à côté de nous sur un téléphone public. Genre même pas 3 mètres. J'imagine que c'est ça qui arrive quand on vient chercher une personne mais que personne ne se connait.
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