mercredi 17 mars 2010

Les jeux vidéo à Montréal

J'ai beaucoup d'amis qui travaillent de près ou de loin dans l'industrie des jeux vidéos, soit comme testeurs ou modélistes 3D. À Montréal, on est très chanceux d'avoir autant de personnes et de créateurs intéressés dans ce domaine. Ce qu'on oublie parfois, c'est que ce domaine n'est pas apparu ici tout seul. Il a été encouragé::

À l’époque, tout avait commencé par la volonté de Bernard Landry de diversifier l’économie du Québec. Le futur premier ministre voulait s’assurer que le Québec se dirige vers des secteurs «à haute valeur ajoutée», comme celle des nouvelles technologies, dans le cadre d’une stratégie globale d’augmenter la valeur ajoutée des heures travaillées au Québec, dans des secteurs plus porteurs que le textile ou la fabrication de souliers. C’est dans le cadre de cette réflexion, et d’une visite faite aux frères Guillemot, les patrons d’Ubisoft en France, que Bernard Landry comprendra l’intérêt du Québec à investir dans l’industrie du jeu vidéo. (source)

Les résultats sont bien connus. Ubisoft est venu ici, suivit par EA, Activision, A2M, etc. Les jeux faits à Montréal sont de bonnes qualités. Les médias ici n'arrêtent pas d'en parler.

Si la consécration de l’industrie doit venir de l’étranger, il faut se tourner vers le Japon pour voir le chemin accompli par le Québec. En mars 2008, le magazine japonais Famitsu, la référence dans l’industrie au Japon, avait qualifié le Québec de «paradis pour le développement des jeux vidéo». (idem)

(J'ai hâte de finir mes études et d'aller vérifier si c'est vrai!)

Je suis habituellement d'avis que la politique est une chose passablement inutile et qui ne me concerne pas mais, finalement, je suis bien content de ce projet qu'avait Bernard Landry. Si je le croise un jour, je vais lui dire un p'tit bonjour et un p'tit merci!

Si le sujet vous intéresse, je vous suggère de lire l'article entier:: Bernard Landry, père de l’industrie du jeu vidéo au Québec.

5 commentaires:

  1. La politique est aussi peu impliquée dans l'économie que les règles du Monopoly dans le jeu Monopoly.

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  2. Ubisoft et A2M sont les meilleurs pour les employés.

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  3. C'est vrai qu'au Monopoly, les règles sont là pour la forme...

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  4. Une industrie subventionnée comme les jeux vidéo est une industrie qui ne demeurera pas présente au Québec lorsqu'un gouvernement subséquent décidera d'investir l'argent dépensé pour les subventions dans des domaines bien plus importants. Ce n'est donc pas une industrie viable mais bien une industrie qui s'est établi ici uniquement pour les nombreux incitatifs financiers que nous leurs offront. C'est un peu pathétique comme décisions des gouvernements ... un interventionisme aussi honteux

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  5. @Anonyme:
    Sauf qu'en attendant, c'est payant. Si tu lis l'article, tu verras que l'argent qui a été investi au départ a rapidement été remboursé (par les impôts que payent ces compagnies, leur employés et leur clients). Donc, pour le gouvernement, c'est un secteur rentable actuellement. Ils n'ont pas intérêt à arrêter ça. Et les compagnies de jeux qui bénéficient des avantages n'ont pas intérêt à partir non plus. Tout le monde est gagnant.

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